La vente de médicaments en ligne enfin encadrée

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Un vide juridique autour de la vente de médicaments en ligne vient d'être comblé par notre ministre de la santé, M. Touraine. La vente de médicament par internet est désormais autorisée, mais encadrée. DevisMutuelle, votre comparateur de mutuelles, vous explique tout.

On ne savait pas trop que penser des pharmacies en lignes. Que l'on soit pour ou contre, l'ordonnance sur la vente de médicament sur internet permet d'encadrer une pratique jusque là ni interdite, ni vraiment autorisée.

Vente de médicaments en ligne: c'est OK!

L'ordonnance relative "au renforcement de la sécurité de la chaîne d'approvisionnement des médicaments, à l'encadrement de la vente de médicaments sur internet et à la lutte contre la falsification de médicaments" a été publiée le 21 décembre au Journal officiel. Elle encadre la vente de médicaments par internet, afin d'éviter les possibles dérives.

Voici les conditions pour pouvoir vendre des médicaments en ligne:

  • Le site doit appartenir à une pharmacie "en dur";
  • La vente se limite aux médicaments en libre accès;
  • Un logo sera apposé sur les sites pour s'assurer qu'ils soient agrées;
  • Le site doit obtenir l'autorisation de l'ARS (Autorité Régionale de Santé);
  • Le site doit être déclaré à l'Ordre des pharmaciens.

Concrètement, la ministre ne fait que prendre les devants face à une directive européenne qu'elle doit faire appliquer d'ici le 2 janvier 2013. Cette directive autorise les pays européens à vendre des médicaments sur internet, et offre la possibilité à chaque État de définir ses propres règles. Plus globalement, l'objectif est de lutter contre la contrefaçon de médicaments.

Le mot de DevisMutuelle, votre comparateur de mutuelles santé

Nous avions déjà longuement évoqués les bons et mauvais côtés mutuels à la vente de médicaments en ligne: mauvaise information, risque pour le patient, mauvais suivi des malades...

L'Ordre des Pharmaciens est lui aussi très septique, et s'oppose même carrément à cette pratique. Selon eux, c'est la mort des petites officines qui ne pourront développer de site internet. De plus, ils craignent une banalisation du médicament, qui risque de devenir un bien de consommation comme un autre. Et puis, comment s'assurer de la véracité des informations données par l'internaute? Comment s'assurer qu'il lira la notice? Autant de questions légitimes de se poser...