Assurance obsèques

Comme l'ont déjà fait plus de 5 millions de Français, la souscription d'un contrat d'assurance obsèques (aussi appelé « convention Obsèques ») est une solution qui permet de décharger ses proches des soucis financiers et/ou matériels liés à l'organisation de ses obsèques. Focus sur les divers types de contrats existants, leurs caractéristiques, leur coût et les éléments à connaître pour en envisager sereinement la souscription après avoir réalisé un comparatif et choisi le contrat adapté à votre besoin.

L’assurance obsèques, qu’est-ce que c’est ?

Une assurance obsèques vous permet d’anticiper le financement et l’organisation de vos obsèques. En fonction de la garantie choisie, elle pourra en plus donner accès à vos proches à des services d'assistance (assistance psychologique, aide-ménagère, etc.) lors du décès (vous pouvez consulter la totalité de la liste sur lassurance-obseques).

Pourquoi souscrire un contrat obsèques ?

Les frais d'obsèques sont importants, ils s'élèvent en moyenne à 4 000 euros. Pour faire face à cette dépense et éviter à vos proches des soucis financiers, il est vivement conseillé de recourir à une assurance obsèques. Par ailleurs, une assurance obsèques peut prendre charge toute l’organisation des funérailles du défunt et ainsi décharger ses proches de tous les soucis d'organisation dans une période particulièrement difficile.

L’Assurance Obsèques, comment ça marche ?

L'assurance ou convention obsèques est un contrat qui fonctionne selon le principe de l’assurance vie entière (et qui en a d’ailleurs la même fiscalité). Moyennant le versement d'une cotisation, l'assureur garantit au souscripteur le versement d'un capital à un bénéficiaire désigné en charge de l'organisation de ses obsèques (conjoint, enfant, ami, professionnel du secteur funéraire, ...). Et ce quelle que soit la date de décès de l'assuré.

D'abord déterminer le capital nécessaire

C’est vous qui choisissez le montant du capital (entre 1 000€ et 10 000€) en fonction du type d'obsèques (inhumation ou crémation) et les prestations envisagées. Un capital de 4000 € minimum semble nécessaire en moyenne, mais le coût des obsèques peut se monter à 7000/ 8000 €.

Choisir le type de contrat souscrit

Les assureurs proposent généralement deux types de contrats prévoyant :
  • Le contrat en capital qui permet à l’assuré de laisser à ses proches un capital destiné à couvrir les frais d’obsèques. Cela évite d'avoir à prendre les frais des obsèques sur la succession du défunt. Par contre, ce contrat ne prévoit aucunement l'organisation des obsèques ni le détail des funérailles. Cette formule représente environ 75% des souscriptions.
  • Un contrat en prestations. L’assurance en prestation permet de régler à l’avance tous les détails de ses funérailles : du paiement à l’organisation (type de cercueil, choix des fleurs, etc.). Cette formule est particulièrement adaptée dans le cas où le souscripteur n'a pas d'héritier susceptible de s'occuper de l'organisation de ses obsèques et qu'il veut être bien certain d'avoir une cérémonie conforme à ses souhaits, ou dans le cas de souscripteur craignant que son décès soit source de désaccord entre ses héritiers.
Ce type de contrat impose l'intervention d'un opérateur de pompes funèbres qui s'engagera à fournir les prestations sélectionnées. C'est lui qui sera le bénéficiaire du capital garanti. Bon à savoir : les sommes excédant le prix des obsèques seront versées au bénéficiaire désigné qui pourra en jouir librement. À l’inverse, en cas d'insuffisance, il incombera à la famille de régler la différence.

Les 3 modes de cotisations

Le capital prévu au contrat résulte du cumul de cotisations versées qui sont placées par l'assureur. Vous pouvez constituer ce capital selon 3 modes de versement différents correspondant à 3 types de cotisations au choix du souscripteur:
  • Cotisation viagère : vous choisissez de cotiser du jour de la souscription jusqu'à votre décès. (paiement mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel). Selon, l'âge atteint à la souscription, cela peut représenter une partie importante de votre vie.
  • Cotisation temporaire : vous cotisez tous les mois durant une durée déterminée (5, 10 ou 15 ans par exemple).
  • Cotisation unique : vous effectuez un seul versement pour un capital garanti.

Le choix de la cotisation

  1. Opter pour un mode de cotisation plutôt que pour un autre ne doit se faire qu'après une étude comparative du coût de chacune des formules.
  2. Le déterminer est relativement facile puisque ce coût résulte du cumul du tarif applicable à l'âge atteint par le souscripteur.
  3. Les cotisations viagères et temporaires peuvent être versées mensuellement, trimestriellement, semestriellement ou même annuellement.
  4. Si le souscripteur en a les moyens, il est alors préférable qu’il s’oriente vers une cotisation unique, plus économique dans le temps.

Quand et comment souscrire ?

A quel âge ?

Pour se déterminer, il convient d'avoir en tête 2 éléments :
  1. la cotisation est déterminée par rapport à l'âge de souscription et en fonction de la durée du contrat;
  2. cette cotisation n'augmentera pas en cours de contrat.
Souscrire lorsqu'on est encore jeune (vers 50-55 ans) présente l'avantage de baisser la cotisation mensuelle. De plus, en optant pour une cotisation temporaire sur 10 ans par exemple, on limitera la période de cotisation pour constituer le capital à sa période d'activité professionnelle. Selon les assureurs et les formules, bien qu'en théorie il n'y ait pas de limite d'âge pour la souscription d'un contrat « obsèques », les souscripteurs ne seront pas admis après une limite fixée entre 75 et 80 ans, voire même 84 ans pour certains assureurs.

Les formalités de souscription

  • Elles sont réduites à leur plus simple expression.
  • Pas d'examen médical ni de questionnaire médical.
  • Seul compte pour les assureurs l'âge de l'assuré à l'adhésion.
  • A priori donc, rien de plus simple de se faire admettre : une simple déclaration de bonne santé suffit.
  • Attention cependant au risque de fausse déclaration qui, si elle était prouvée, entraînerait la nullité du contrat.