Vers un label des médecines alternatives?

label medecines parallèles
Un récent rapport du CAS (centre d'analyse stratégique) propose la réglementation des médecines alternatives, appelées aussi médecine parallèles. Un label pourrait être mis en place, permettant un meilleur encadrement de ces pratiques, et ainsi, pourquoi pas, leur ouvrir la voie des remboursements par la Sécurité Sociale. DevisMutuelle, votre comparateur de mutuelles, vous en dit plus sur ce label de "thérapeute en pratiques non conventionnelles".

70% des habitants de l'Union Européenne ont déjà eu recours à la médecine alternative. La non-reconnaissance de ces pratiques, et, fatalement, sa non-réglementation, n'est plus possible. DevisMutuelle, comparateur de mutuelles, s'est penché sur la médecine parallèle.

Médecine parallèle, définition

Qu'est-ce que la médecine parallèle? Ce sont des pratiques médicales, très souvent non médicamenteuses, et souvent non reconnues. Seules la chiropractie et l'ostéopathie bénéficient de cette reconnaissance. Parmi ces pratiques libres, et pourtant largement pratiquées, on note l'acupuncture, l'homéopathie, l'hypnothérapie, la phytothérapie, l'aromathérapie...et autres médecines douces.

Rien n'assure la qualité des soins...

À trop fermer les yeux sur ces pratiques, ça peut en devenir dangereux! Aucun diplôme ou formation n'atteste du savoir faire des praticiens, hormis pour les chiropracteurs et les ostéopathes. Alors comment assurer au patient qu'il se trouve entre de bonnes mains? Le CAS pense à instaurer un label prouvant les capacités du praticien.

Le label "thérapeute non conventionnel"

Ce label permettrait aux patients de mieux se retrouver dans ce "monde parallèle". Avec ce label, ils seraient informés et pourront donc s'assurer des capacités du praticien. Un premier pas vers la reconnaissance de ces pratiques donc. Cependant, si le professionnel se rend compte qu'il n'est pas en mesure de répondre aux demandes de son patient, il sera dans l'obligation de le rediriger vers la médecine traditionnelle.

Vers la reconnaissance des médecines alternatives?

L'Organisation Mondiale de la Santé, la haute autorité du milieu médical, souhaite reconnaître l'efficacité des médecines alternatives. Il est donc grand temps que l'État français se penche sur le sujet!

On peut légitimement se demander, si, à terme, ce label ouvrira la possibilité de remboursements par la sécurité sociale. Pour se faire, des études coût/efficacité de ces pratiques devraient être réalisées. Pour certains, ces études ont toujours été repoussées, au profit des grands groupes pharmaceutiques. En effet, développer les médecines parallèles signifierait voir la consommation de médicaments baisser. À l'heure des déremboursements, une telle reconnaissance pourrait un bienfait mutuel à la population et à l'État...